DÉFUME ET LITTÉRATURE

Pierluigi a écrit:

kikoo258 a écrit:

Pierluigi a écrit:

Moi j'ai pris "la possibilité d'une île", le dernier houellebecq qui vient de sortir en poche.
Ben pça parle beaucoup de cul quand même, il en arriverait presque à me choquer l'animal !

Sinon j'aime bien, je me retrouve dans certaines de ses névroses

Pier ! pier !!!

Je doute qu'on puisse te choquer ...hihihi!

c'est pour ça que j'ai dit presque !

chris

Désolée.......j'avais pas vu !!!

Un bon classique de temps en temps ne fait pas de mal :



Une belle et douloureuse histoire d'amitié entre un grand benêt et un petit un peu plus malin et plus désabusé aussi. La grande force du récit est qu'il est court, se lit très vite, les personnages ne sont pas détaillés, on ne sait rien d'eux sinon ce qu'ils veulent bien dire, mais le tout est d'une force !

Puisque notre ami Pierlui veut faire dans les classiques, allons-y...






Résumé, je cite :

"À Oran, un jour d'avril 194X, le docteur Rieux découvre le cadavre d'un rat sur son palier. Il accompagne au train son épouse, qui part se soigner à la montagne. Tandis que d'autres rats affluent dans la ville et agonisent, le concierge du docteur succombe à un mal violent et mystérieux. Les morts vont se multipliant. On ose enfin prononcer le mot: la «peste». Après bien des réticences, les autorités se décident à «fermer» la ville.
L'enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels. Rambert, journaliste parisien séparé de sa compagne, sollicite en vain l'appui de Rieux pour regagner la métropole. Cottard, un représentant qui avait pour des raisons inconnues tenté de se suicider, puise une curieuse satisfaction dans le malheur de ses concitoyens. Grand, employé de mairie, est plus que jamais absorbé à écrire un livre dont il retouche sans cesse la première phrase. Le père Paneloux appelle les fidèles à méditer sur la punition qui leur est envoyée par le Ciel."

Hihi tu ne crois pas si bien dire winston, j'enchaîne avec "L'étranger"

Je suis ravi de constater que la Culture avec un grand "K" est sur ce forum...

bah il faut bien, j'ai pas voulu les lire à l'école, et maintenant j'ai envie de rattraper ce que je considère comme un retard.

Je trouve que certains romans, ça vaut tous les cours d'histoires du monde

Pierluigi a écrit:

bah il faut bien, j'ai pas voulu les lire à l'école, et maintenant j'ai envie de rattraper ce que je considère comme un retard.

Je trouve que certains romans, ça vaut tous les cours d'histoires du monde

On ne peut qu'être d'accord avec toi
moi j'ai redécouvert

Umberto Eco
un de mes auteurs préférés
ce livre ce lit rapidement
ce sont des nouvelles
c'est un humour dont je raffole

les légendes arturiennes vue du coté féminin

"La part de l'autre" de Eric Emmanuel Schmitt.

8 octobre 1908: Hitler recalé.
Que se serait-il passé si L'Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement......
Cela aurait changé le cours d'une vie, celle de Hitler, mais aurait aussi changé le cours du monde...

J'ai beaucoup aimé ce livre, je vous laisse le découvrir.
Bibi

" Le choix de Sophie" de William Styron.

L'holocauste dans toute son horreur, un choix impossible pour une mère,
l'homme dans ce qu'il a de plus méprisant. L'amour aussi.
Livre bouleversant dont a été tiré un film aponyme.

Ce livre et encore plus le film font froid dans le dos.

"... je cherche la région cruciale de l'âme, où le mal absolu s'oppose à la fraternité." A. Malraux.

une nuit dans Central park, 7 ado sont sauvagement agressés.... de l'horreur ces enfants-génies vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle....................................

Voilà Bibi ce que j'emmène




Résumé du livre

Yambo sort d'un coma en n'ayant plus aucune mémoire affective. Qui est-il ? Il a tout oublié de sa famille, son métier, son passé, ses amis, son enfance, des femmes qu'il a aimées... Par Gratarolo, son médecin traitant, Paola, son épouse, Gianni, son ami, Amalia, gardienne d'une maison de campagne immense au grenier chargé de secrets, il apprend qui il est. Comme dans un jeu de piste, la mémoire de Yambo n'est d'abord que le souvenir des choses lues. Il retrouve ensuite, grâce à une mystérieuse flamme qui le parcourt quand il touche au plus profond de sa vie passée, quelques étapes de son itinéraire de jeune garçon à l'époque de Mussolini. Un deuxième accident dû à une trop forte émotion le replonge dans le coma. Et là, à l'insu de tous, Yambo se souvient...


'La mystérieuse flamme de la reine Loana' : à première vue le titre pourrait être celui d'un roman d'aventures, impression renforcée par le fait qu'il s'agit d'un ouvrage illustré, à la manière des oeuvres pour pré-adolescents. Pourtant il ne faut pas s'y tromper.
Sur un fond historique !
A travers la recherche de la jeune fille aimée, ce roman restitue par les yeux d'un enfant la chronique familiale et politique des vingt années du fascisme italien.

"Dans un restaurant de Tel Aviv, une jeune femme se fait exploser...A l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaine les survivants du carnage...
Quand on le rappelle pour examiner le corps de la kamikaze...
C'est sa femme...
Entrez dans la haine,le sang, le combat désespéré du peuple palestinien..."

" C'est arrivé en douce, subrepticement, sournoisement, sans prévenir, une vraie saloperie, une lente et insidieuse pénétration.
Je suis l'esclave d'une chose indéfinissable qui est en train de me détruire et je lui obéis sans aucune résistance..."
La dépression nerveuse: ça peut tomber sur n'importe qui, même sur un homme au sommet de la réussite.
Philippe Labro revient de l'enfer. Il le dit. Il dit surtout qu'on peut en sortir, que tout le monde peut remonter la pente.

" La maladie qui m'a conduit à la réanimation m'a emmené plus loin que la réa, bien au-delà du Cap Horn, dans ce qu'il convient d'appeler une expérience de mort approchée...

Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait:
- Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait:
- Non bats-toi, il faut vivre."

Adorant lire, j'ai remonté ce post.
Voilà ce que je viens de terminer. Ce n'est pas récent mais toujours d'actualité.

"Il est possible de détruire quelqu'un juste avec des mots, des regards, des sous-entendus: cela se nomme violence perverse ou harcèlement moral..."

Pour déstabiliser et détruire, les armes de la malveillance, de la manipulation et de la persécution sont innombrables...
Un conjoint, un parent, un ami, un supérieur,...
Comment comprendre, analyser, vaincre le harcèlement psychologique?

Très intéressant.


à vous de juger.

Amélie Nothomb

On a compris que le roman de Mlle nothomb est un remède contre la mélancolie ou plutôt il conforte votre sentiment du bonheur. Bref, une merveille. Mlle nothomb à la fin de son texte rappelle le mot d'André Maurois : " Ne dites pas trop de mal de vous-même : on vous croirait. " Eh bien non, ce n'est pas vrai. On vous aime comme vous êtes, comme vous écrivez, Amélie ! »

Jean-François Josselin – Le nouvel Observateur

Résumé du livre
Le bonheur est devenu le leitmotiv de notre société moderne. Mais pour être heureux, l’homme doit s’aimer. Alors, il s’aime!

Cet homme, qui se définit lui-même comme étant un gros déplaisant, s’accorde un amour sans bornes.

Modèle d’égocentrisme absolu, il considère que tout tourne autour de lui. Le monde est sa création et son terrain de jeu où il peut, en dépit des autres, tenter diverses expériences pour se divertir.

Philosophie et religion
En quête de l’ultime bien-être, il use d’une verve colorée pour prêcher sa philosophie du bonheur, basée sur l’amour de soi.

Il se considère comme un prophète nouveau genre, un élu de Dieu, un Saint Père qu’il dépeint à sa grasse image.

Ce personnage hors normes exprime sans vergogne comment il est devenu, aux yeux de tous, un gros-christ. Loin de se désoler de cette opinion impopulaire pour sa personne, il nage en pleine allégresse. Il aime la vie, mais surtout la sienne.

L’auteur
Yves Trottier présente ici son deuxième roman. Interpellé par l’individualisme croissant de notre société, il s’est mis à réfléchir sur ce que pourrait être le pur égocentrisme élevé au stade de religion ou de philosophie du bonheur.

La Part du gros nous propose le fruit de ses réflexions.

A vous de juger.
C'est de la littérature Québécoise, je vous laisse découvrir ce jeune auteur.

Tu l as lu ????

si oui donne nous tes impressions car franchement ce n 'est pas du tout mon genre de lecture.

Evidemment que je l'ai lu mdrrrrrrrrrrrr.

C'est un genre de littérature différent de ce que je lis habituellement mais je suis assez éclectique dans mes lectures.
En fait cela montre la dangerosité de certains comportements dans une société où le chacun pour soi est de mise. Comment expliquer le succès des sectes si n'est par la solitude et le besoin d'affection et de reconnaissance de beaucoup de gens.
L'égocentrique souffre aussi car s'il est devenu comme ça c'est parce qu'à la base il a tout pour se détester, alors il s'aime démesurément et joue avec ceux qui croient qu'il est bon, avec ceux qui ont besoin d'affection. Jamais il ne se remet en question, il est LE meilleur, ce sont les autres qui ne comprennent pas...

Voilà, c'est pas de la littérature légère, il faut aimer.
A intercaler entre deux romans.

BiBi.